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« Un antifascisme de combat. Armer l’Espagne révolutionnaire 1936-1939 »
Émission du 13 novembre 2024 animée par Mariama et François du gr Louise-Michel avec Pierre Salmon, l'auteur.
Pas de Quartiers invite l’historien Pierre Salmon pour son ouvrage intitulé "un antifascisme de combat, armer l’Espagne révolutionnaire 1936-1939". Un aspect méconnu de la guerre d’Espagne : comment des groupes antifascistes révolutionnaires se lancèrent dans la contrebande pour trouver des armes, par tous les moyens.
Le coup d’État militaire de juillet 1936, qui débouche sur une longue guerre civile, engendre aussi une révolution sociale dans une grande partie de la zone républicaine.Les républicains comme les révolutionnaires cherchent des armes. La République structure un marché qui mélange les circuits légaux et illégaux. La plus grande partie du matériel provient d’URSS, même si d’autres voies sont par ailleurs explorées.
Certaines forces révolutionnaires choisissent les chemins de l’illégalité. Dans ce cadre, anarchistes, trotskistes, socialistes ou communistes, en France et ailleurs, décident d’apporter leur soutien aux camarades qui, venus d’Espagne, avec des mandats incertains, cherchent des armes pour que survive leur révolution. Dépourvus d’expérience, ces derniers doivent alors s’en remettre à des groupes criminels très éloignés de leurs horizons militants. Décrire cette alliance interlope suppose de faire dialoguer Espagne et France, mais aussi militants, criminels et structures institutionnelles ou partisanes.
Cet ouvrage propose une relecture de l’engagement antifasciste au prisme de l’histoire transnationale. Véritable phénomène de transgressions frontalières, cette contrebande subit en France une forte répression : le nom de la loi n’est pas celui de la révolution.Vous pouvez écouter ici l'émission :
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- « Un antifascisme de combat. Armer l’Espagne révolutionnaire 1936-1939 »
- Pas de Quartiers invite l’historien Pierre Salmon pour son ouvrage intitulé "un antifascisme de combat, armer l’Espagne révolutionnaire 1936-1939". Un aspect méconnu de la guerre d’Espagne : comment des groupes antifascistes révolutionnaires se lancèrent dans la contrebande pour trouver des armes, par tous les moyens.
Le coup d’État militaire de juillet 1936, qui débouche sur une longue guerre civile, engendre aussi une révolution sociale dans une grande partie de la zone républicaine.Les républicains comme les révolutionnaires cherchent des armes. La République structure un marché qui mélange les circuits légaux et illégaux. La plus grande partie du matériel provient d’URSS, même si d’autres voies sont par ailleurs explorées.
Certaines forces révolutionnaires choisissent les chemins de l’illégalité. Dans ce cadre, anarchistes, trotskistes, socialistes ou communistes, en France et ailleurs, décident d’apporter leur soutien aux camarades qui, venus d’Espagne, avec des mandats incertains, cherchent des armes pour que survive leur révolution. Dépourvus d’expérience, ces derniers doivent alors s’en remettre à des groupes criminels très éloignés de leurs horizons militants. Décrire cette alliance interlope suppose de faire dialoguer Espagne et France, mais aussi militants, criminels et structures institutionnelles ou partisanes.
Cet ouvrage propose une relecture de l’engagement antifasciste au prisme de l’histoire transnationale. Véritable phénomène de transgressions frontalières, cette contrebande subit en France une forte répression : le nom de la loi n’est pas celui de la révolution.